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Ce site vous est proposé par le Ministère de la Gouvernance Locale, du Développement et de l'Aménagement du Territoire avec l'appui du Programme "CIDEL" de la Coopération Italienne et le SCAC de l'ambassade de France au Sénégal.
 

Les Programmes

 

Mission d’appui technique de l’Initiative ART

Le Programme ART Sénégal fait partie du réseau ART international de Genève qui regroupe une vingtaine de pays. Le Hub de Genève appuie les pays membres dans la mobilisation de partenaires de la coopération décentralisée par la mise en place de mécanismes spécifiquement axés sur l’appui à un cycle de programmation locale et la mise en place d’un cadre institutionnel favorisant l’articulation multi niveaux, acteurs et territoires. Dans cette optiqueune mission d’appui technique a été organisée du 16 au 18 novembre, par MM Giovanni CAMILLERI et Johannes KRASSNITZER, respectivement Coordonnateur et Spécialiste de Programme de l’Initiative ART Genève.

La mission avait pour objectif d’évaluer l’état d’avancement du Programme ART GOLD Sénégal en termes de réalisations, d’appropriation et de partage d’expérience avec l’ensemble des parties impliquées autour des difficultés et des perspectives pour 2012. Une série de rencontres a été organisée auprès des partenaires nationaux du Programme : PNUD, DIRCOD, MDCL, Régions pilotes, CAP et partenaires de la coopération : AECID, Coopérations italienne et belge.

Ces rencontres ont été l’occasion de :

  • sensibiliser les parties prenantes sur la nécessité de développer d’autres alternatives face aux nouvelles réalités de la Coopération Décentralisée, liées à la crise économique ;
  • faire le point sur les mécanismes locaux mis en place (GT, documents de lignes directrices) avec les stratégies et modalités d’approbation et de vulgarisation des lignes directrices vers l’international ;
  • partager les difficultés d’appropriation et d’institutionnalisation du Programme ;

A l’issue des rencontres et échanges, les points suivants ont été retenus :

  • L’accompagnement du PNUD pour l’année 2012 notifiée ;
  • L’engagement obtenu du Gouvernement Sénégal à poursuivre le du Programme ART GOLD vers d’autres régions ;
  • L’élaboration du PTA 2012 sur la base des ressources disponibles ;
  • L’opérationnalisation des mécanismes mis en place, en particulier les groupes de travail pour assurer la pérennité du Programme ;
  • L’appui à la participation des Régions à des rencontres internationales pour vulgariser les documents de Lignes Directrices ;

Visite d’échanges du GIC de Linguère à Kirène/Thiès

Le 25 novembre 2011, une mission composée d’acteurs du département de Linguère et de la région de Louga s’est rendue à Kirène dans la région de Thiès pour effectuer une visite d’échanges. Cette visite a eu pour objectifs de :

  • Bénéficier de l’expérience du réseau de collecte et de distribution de l’unité de production de lait ;
  • S’approprier les bonnes pratiques développées par l’unité dans le cadre de son partenariat avec les fermes environnantes et les populations locales ;
  • S’approprier les bonnes pratiques des fermes pastorales partenaires de l’usine ;
  • Snitier un programme d’échanges à moyen et long termes entre les acteurs des deux régions.

La mission s’est focalisée sur le processus de transformation du lait de qualité depuis la collecte jusqu’au produit fini, en passant également par la gestion et le management du projet. La mission a également visité une ferme agro-alimentaire, partenaire de l’usine de Kirène dans la fourniture de lait. Au cours de la visite, les exigences du respect des normes strictes d’hygiène pour l’obtention d’un lait de qualité ont été rappelées et un exemple de partenariat a été évoqué. Une séance de travail a ensuite porté sur les pratiques à adopter et les circuits à exploiter pour le développement de la filière laitière dans le département de Linguère.

En conclusion, 3 axes principaux de conduite ont été retenus :

  • Les possibilités de partenariats entre l’usine Kirène, la ferme agro pastorale de Pout et l’ADEL de Linguère ;
  • La visite de l’équipe Kirène à Linguère pour faire l’état des lieux et la capitalisation du matériel et du potentiel existant ;
  • La possibilité d’organiser des sessions de formation animées par les techniciens de l’usine Kirène au profit des acteurs de l’ADEL de Linguère.

Programme 1 : Le Programme Connaissance Innovatrice et Développement Local (CIDEL)

Objectif

Le programme vise à renforcer le processus de développement économique local en tant que méthode d’appropriation et de gouvernance des initiatives de développement. Il vise aussi à harmoniser les interventions jusque là spontanées de la Coopération décentralisée italienne au Sénégal, à travers une stratégie de priorités territoriales pensée par la Direction Générale de la Coopération au développement-Ministère des Affaires étrangères d’Italie (DGCS).

Objectifs Spécifiques

  • Favoriser une meilleure planification, gestion et suivi des activités de développement local au niveau régional dans les zones prioritaires du Sénégal où le système italien de coopération est présent ;
  • Renforcer les capacités des acteurs de développement au sein des régions ciblées.

Résultats attendus

  • Dans le cadre de la DIRCOD, une meilleure coordination des activités de la Coopération décentralisée, orientées vers le développement économique local est assurée ;
  • L’offre de formation pour les acteurs du développement local est améliorée en termes d’un meilleur niveau d’internationalisation, d’une vision stratégique et intégrée, d’une accessibilité économique, d’opportunités d’apprentissage par l’action ;
  • Les plans régionaux de développement intégrés sont élaborés et mis à jour dans les régions sélectionnées, et les partenaires internationaux sont identifiés.

Activités prévues :

Renforcement des activités de coordination de la DIRCOD

  • Assistance technique dans l’Unité de Gestion du Programme (UGP) ;
  • Capitalisation des instruments de formation existants en matière de coopération décentralisée et développement local et stratégie d’utilisation de tels instruments ;
  • Définir la cartographie des partenariats qui existent grâce à l’appui des Associations des Elus Locaux Sénégalais dans le cadre d’une Participation Elargie(PE) ;
  • Appui à l’élaboration de la composante “coopération décentralisée” dans la politique sectorielle de décentralisation et de développement local ;
  • Initiative de renforcement de l’efficacité de l’aide de la Coopération Décentralisée au Sénégal : Italie, France, Espagne.

Amélioration de l’offre de formations en développement local

  • Séminaire de haut niveau sur la décentralisation et le développement local pour une vision intégrée et multidimensionnelle du développement local (niveau central) (PE) ;
  • Identification des régions Italiennes qui seront disponibles à accueillir de courtes visites de formation pour des fonctionnaires sénégalais ;
  • Création du Comité scientifique : Convention de partenariat entre le Ministère de la Coopération Décentralisée, le PNDL et les Instituts supérieurs de formations en particulier avec des sections spécialisées destinées à la formation des fonctionnaires et experts de haut niveau en développement local ;
  • Ateliers et sessions intensifs sur les opportunités d’interaction entre coopération décentralisée et développement local (PE).

Renforcement des capacités au niveau régional

  • Réalisation d’un diagnostic sur le contexte économique régional et les possibilités de développement intégré, avec l’appui de l’Assistance Technique internationale et de la Coopération décentralisée ;
  • Elaboration des Plans de Développement Local ;
  • Séjours de recherche et de formations dans le milieu professionnel pour les étudiants de Master auprès des ARD ;
  • Formation sur les nouvelles missions des ARD en tant qu’agents du développement local, (trois (3) personnes ressources par ARD, formations au niveau central) ;
  • Formation sur l’orientation des investissements privés pour le développement de la région ;
  • Formation en formulation de projets et modalités d’interaction avec la coopération décentralisée ;
  • Formation sur le suivi et évaluation des Plans de Développement Local ;
  • Séjour d’études et formation auprès des Collectivités locales italiennes ;
  • Elaboration des Plans de Développement local, Régional : sessions décentralisées de formation avec l’ensemble du Conseil d’administration de l’ARD (ATI, Université, Coopération Décentralisée) ;
  • Sessions d’identifications et élaborations des programmes internationaux de partenariat.

Programme 2 : Le Programme « Approche territoriale du changement climatique »

L’objectif du Programme TACC est de renforcer les capacités des Régions en vue de les inciter à intégrer la dimension « Changements climatiques » la planification à long terme du développement de leur territoire.

Le Sénégal a mis en place une politique climat, établie sur la base de politiques sectorielles liées à un certain nombre de contraintes (absence de ressources, de sensibilisation des populations, etc.), traduites à l’échelle territoriale.

Le programme entend lever cette barrière grâce à l’établissement de Plans Climat Territoriaux Intégrés (PCTI). Dans cette dynamique, conformément aux principes de la Déclaration de Paris, l’Etat sénégalais en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a mis en place, pour une durée de trois ans (3) ans, ledit Programme. Il a ainsi vocation à répondre aux problématiques de développement et de changements climatiques qui sont intrinsèquement liées.

Pour atteindre ces objectifs, le Programme met en avant des moyens d’existence et de développement local durable, sur la base d’une stratégie bien élaborée que se sont appropriée les acteurs régionaux, et ayant intégré les risques présentés et les opportunités offertes par les changements climatiques.

Les Zones d’intervention du Programme :

Deux zones géo-écologiques constituant des unités naturelles, ont été identifiées comme zones pilote :

  • La zone sylvo-pastorale (ZSP) du Ferlo (régions de St Louis, Matam, Louga, Tambacounda, Kaffrine), notamment en raison de l’initiative novatrice et ambitieuse de développement d’une politique de gestion intégrée des ressources naturelles, mise en place par les cinq (5) Régions de la zone ;
  • La région de Fatick en raison de son taux élevé de pauvreté et de sa vulnérabilité aux effets du changement climatique (phénomène d’érosion côtière) mais également et surtout parce que Fatick s’est déjà résolument inscrite dans la voie d’un développement durable peu consommateur d’énergie par des actions concrètes et très pertinentes.

Les Résultats attendus du Programme :

1. La mise en place d’un cadre de gouvernance assurant la coordination entre échelons de décisions, secteurs et acteurs ;

2. La formation d’acteurs régionaux capables d’identifier les risques encourus et les opportunités offertes par les changements climatiques ;

3. L’élaboration d’un Plan Climat Territorial Intégré pour chaque région à partir d’une stratégie d’adaptation et d’atténuation bien définie ;

4. La mise en œuvre d’un portefeuille de projets à travers le renforcement des capacités des acteurs régionaux tendant à leur faciliter l’accès aux mécanismes financiers (Fonds LDC, Fonds pour l’Adaptation, UN-REDD, finance carbone, PPP, FEM, APD, coopération décentralisée, etc.)

L’Etat d’avancement des Activités :

Le Programme a organisé son premier atelier de Planification du 26 au 30 avril 2011 à Saly (Mbour), pour l’élaboration de son cadre logique, de ses Plans de Travail Annuel (PTA) et trimestriel (PTT) 2011.

Mode opératoire :

Le Programme TACC est exécuté selon la modalité « Exécution Nationale » (NEX) qui confère au Gouvernement la responsabilité de la conduite des activités avec l’obligation de rendre compte aux partenaires.

Il a pour Agence gouvernementale de coordination le Ministère de l’Economie et des Finances (MEF) et comme Agence gouvernementale de coopération le Ministère de la Décentralisation et des Collectivités locales (MDCL), à travers la Direction de la coopération décentralisée (DIRCOD).

Le pilotage pour la mise en œuvre du Programme est effectué au niveau national par le Comité National de Pilotage (CNP). Ce Comité est présidé par le Ministère en charge de la Coopération Décentralisée.

Le Comité National d’Adaptation aux Changements Climatiques (COMNACC) créé par un arrêté du Ministre de l’Environnement et de la Protection de la Nature en 2002 abrogé et remplacé par le décret 2011-1689 du 3 octobre 2011, est chargé de la coordination au niveau national, des activités menées par les Comités Régionaux sur les Changements Climatiques (COMRECC) à mettre en place, de la validation de ces activités. Le COMNACC doit également s’assurer de la cohérence des dites activités par rapport à la politique de l’Etat en matière de changement climatique. Il est en outre chargé d’avaliser les Plans Climat Territoriaux Intégrés (PCTI).

L’Unité de Gestion du Programme (UGP) est chargée de la coordination, de l’élaboration des programmes de travail, de la programmation des activités, de la mobilisation des partenaires, de la gestion administrative et financière, etc.., en vue d’un meilleur suivi de la mise en œuvre du Programme.

Les Antennes régionales (à Fatick et au niveau de l’Entente Ferlo) regroupent les Points focaux « gouvernance/partenariat », « changement climatique », les Assistants Administratifs et Financiers (AAF) et un personnel de soutien.

La mise en œuvre du Programme est facilitée par la Plateforme pour les Partenariats innovants (Hub) du Bureau de liaison PNUD à Genève.

Approches multi-niveaux

Niveau International :

Il s’agit d’un appui technique et financier permettant au programme TACC de promouvoir le rôle des Régions et des échelons infra-étatiques sur la scène internationale.

Niveau National :

Les ministères impliqués dans la Gouvernance du Programme, notamment : Le Ministère de la Décentralisation et des Collectivités locales (MDCL), ministère d’ancrage à travers la DIRCOD, le Ministère de l’Economie et des Finances (MEF) à travers la Cellule d’Appui à la mise en œuvre des Projets et Programmes (CAP), le COMNACC et le CNP.

Niveau Régional :

Avec la région comme porte d’entrée, les acteurs des deux zones (Fatick et Entente Ferlo) verront leurs capacités renforcées pour pouvoir intégrer la dimension « Changements climatiques » dans la planification du développement de leur territoire.

Programme 3 : Le Programme ART GOLD SENEGAL

L’objectif de développement du Programme est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations par le renforcement des capacités, la planification locale participative et la mise en œuvre de projets novateurs de développement local en appui au processus national de décentralisation.

Le Programme ART GOLD Sénégal est proposé comme un cadre opérationnel et facilitateur mis à la disposition des réseaux de la coopération décentralisée. Il constitue aussi une plateforme pour les acteurs et les initiatives de coopération et un mécanisme opérationnel local et intersectoriel pour l’identification et la mise en œuvre des stratégies et projets de coopération. Il repose sur un mode de gestion administrative plus agile et la possibilité de coordination entre différents acteurs nationaux et internationaux présents dans le pays.

L’objectif de développement du Programme est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations par le renforcement des capacités, la planification locale participative et la mise en œuvre de projets novateurs de développement local en appui au processus national de décentralisation. Son objectif immédiat vise à articuler sur les territoires et dans le cadre du processus de décentralisation et de gouvernance locale, les initiatives politiques et opérationnelles des différents acteurs internationaux, régionaux et locaux. Niveaux d’action

Niveau international

Outre la mobilisation en appui, technique et financier, aux priorités des régions concernées, de son réseau de coopération décentralisée, le Programme ART International assure le contact entre les réseaux thématiques de développement et les priorités du pays. Les réseaux existants sont : Économie Locale, Genre, Services de la Santé, Universités et Innovation. Ces réseaux disposent de spécialistes qui sont au service des Groupes régionaux et départementaux pour réaliser des projets innovateurs dans chaque domaine.

Niveau national

Au niveau national, le département ministériel d’ancrage est le Ministère de la Coopération Internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports Aériens et des Infrastructures (MICATTI), à travers la Direction de la Coopération Décentralisée. Le Ministère de l’Economie et des Finances, par le biais de la Cellule d’Appui à la mise en œuvre des Projets et Programmes de la Direction de la Dette et de l’Investissement (DDI), est également un partenaire clé. Enfin, le bureau du PNUD Dakar appuie le Programme et assure sa coordination avec les autres programmes appuyés par les Nations Unies dans le pays. Tous les partenaires nationaux et régionaux se retrouvent périodiquement au sein du Comité National de Pilotage pour valider les étapes terminées et dresser les perspectives à venir.

Niveau régional

Les deux régions pilotes du Programme sont Ziguinchor et Louga. L’objectif est d’appuyer la bonne gouvernance locale et la décentralisation dans ses régions-là en mettant à disposition des institutions locales des instruments d’harmonisation de l’action des structures existantes, et de canalisation de l’appui de la coopération internationale.

Le renforcement des capacités : Le renforcement de la décentralisation et donc de l’aide au développement que représente la coopération décentralisée, passe en premier lieu par un renforcement des capacités locales. Ainsi, des sessions de formations des acteurs locaux du développement, et notamment des élus et des cadres, sont organisés régulièrement. De plus, des échanges techniques avec les partenaires de la coopération décentralisée sont mis en place.

Le développement économique local : Le développement économique local est l’un des axes prioritaires du Programme ART GOLD, et la principale mission des Maisons du Développement, l’un de ses trois outils majeurs. Il est la clé de l’amélioration durable des conditions de vie des populations. Ainsi, sont prévus des plans et projets de valorisation du potentiel local et d’amélioration de la compétitivité territoriale, le renforcement des filières, la création d’Agences de Développement Economique Local, le soutien aux partenariats internationaux et aux investissements extérieurs et la mise en place de services intégrés aux entreprises et coopératives locales.

L’accès aux services sociaux de base : Il s’agit d’un autre axe prioritaire du Programme, avec l’environnement et la gouvernance local. Ils sont également au centre des Objectifs du Millénaire pour le Développement et des politiques nationales visant l’amélioration des conditions de vie des populations, dans lesquels s’inscrit le Programme ART GOLD Sénégal. Ainsi, l’organisation des services de santé pour les rendre accessibles à tous, l’amélioration de l’accès de tous les enfants à l’enseignement, l’articulation entre école et territoire, le renforcement de la formation professionnelle et universitaire, et la diffusion de la culture du développement humain sont des résultats attendus du Programme, notamment dans les zones rurales, et pour les groupes vulnérables.

Outils mis à disposition des Collectivités Locales.

Groupes de Travail (GT)

Le Programme a pour objectif d’appuyer l’ensemble des collectivités locales, des acteurs de la société civile, le secteur privé et l’Administration. Son action locale se situe à deux niveaux, le niveau départemental et le niveau régional. C’est à ces niveaux que sont créés des groupes de travail rassemblant les acteurs locaux du développement (autorités locales, services déconcentrés de l’Etat, société civile et secteur privé). Ces Groupes de Travail sont formés aux différentes problématiques de la coopération décentralisée et du développement local, et chargés de gérer le Programme sur leur territoire. Ils seront créés par arrêté des Autorités Locale.

Lignes Directrices du Programme ART GOLD en appui à la stratégie régionale pour la coopération internationale (LD) Les Groupes de Travail sont amenés à réaliser les Lignes Directrices, sur la base des Plans Régionaux de Développement Intégrés (PRDI) et en s’appuyant sur tous les autres plans et acteurs clés de chaque territoire. Ces priorités de développement, identifiées à travers des ateliers participatifs de formation théorico-pratiques, seront validées par les mêmes instances que les PRDI, et enfin au niveau national par le Comité National de Pilotage. Rassemblant tous les documents existants et contenant un diagnostic basé sur l’analyse des données collectées et présentes dans le PRDI, les Lignes Directrices seront un instrument fondamental pour orienter l’action de la coopération décentralisée, dans le respect des politiques nationales et des Objectifs du Millénaire pour le Développement.

Maisons du Développement Local (MDL) Les Maisons du Développement Local constituent en espace commun de concertation, de dialogue, de coopération entre actions des collectivités locales, des services déconcentrés et du secteur privé, ainsi qu’un vecteur de renforcement des capacités locales. Elles sont l’objet d’un partenariat avec le Programme d’Appui au Développement Economique Local en ancrage au Programme National de Développement Local (PADEL/PNDL) et le Fonds des Nations Unies pour l’Equipement (FENU). Les autorités locales sont responsables de ces MDL. Le Programme ART GOLD Sénégal se charge de les équiper, et de donner une première impulsion à leur animation.

Etat d’avancement des Activités

Les Groupes de Travail Régionaux et Départementaux ainsi que les Cadres de Concertation Départementaux dans les régions de Louga et Ziguinchor ont été créés par arrêté ;

Le processus d’actualisation des Plans Régionaux de développement Intégrés et de réalisation des Lignes Directrices a été lancé dans les deux régions avec les Conseils Régionaux et les Agences Régionales de Développement après plusieurs réunions de préparation participative ;

Les locaux des Maisons de Développement Local de Ziguinchor, Oussouye et Bignona ont été identifiés. Les équipements sont prêts pour les Maisons de Louga et Linguère ;

Des projets structurants visant à effectuer des réalisations concrètes sur le terrain pendant le déroulement du processus de planification locale ont été identifiés et formulés par les acteurs locaux. Leur exécution débutera au mois d’août. De même, des premiers projets ont été formulés conjointement avec les partenaires de la coopération internationale, dans le cadre des stratégies des Régions ;

Au niveau national, un protocole de partenariat est en cours d’élaboration avec le Programme National de Développement Local, dont les missions se rapprochent de celles du Programme ART GOLD, et avec lequel un travail conjoint est déjà effectué dans le cadre de la planification à Louga et des Maisons du Développement Local.

Une mission en Espagne pour présenter les stratégies des territoires s’est déroulée au mois de mai. Elle a été suivie d’un atelier de restitution avec le PNUD et l’Agence Espagnole de Coopération. Un travail conjoint, auquel le Service de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France a par ailleurs participé, a permis l’élaboration d’un plan d’action de mobilisation des partenaires de la coopération décentralisée européenne ; Plusieurs missions des partenaires de la coopération décentralisée ont été reçues au siège du Programme (FAL, MUSOL, etc.). D’autres missions suivront prochainement (FAFFE, Provence Alpes Côte d’Azur, Lombardie...)

Le Guide de partenariat de la Direction de la Coopération Décentralisée, qui offre un cadre aux partenaires souhaitant agir au Sénégal, a été réédité en intégrant l’outil ART GOLD.

Résultats attendus du Programme :

1. Meilleure coordination des actions de la coopération internationale en articulation aux politiques nationales et aux processus locaux (PNDL et DSRP) ;

2. Renforcement des capacités des Collectivités Locales à promouvoir un développement local mieux articulé qui tient compte du développement économique local et de la Coopération Décentralisée ;

3. Modernisation du mode de fonctionnement de l’administration territoriale et des collectivités locales ;

4. Amélioration de la fourniture des services sociaux de base et de l’environnement des régions.

Programme 4 : Le Programme d’Initiatives transfrontalières (PIT).

La Coopération transfrontalière comme concept opératoire est une composante majeure de l’agenda des organisations intergouvernementales en Afrique de l’Ouest comme la Commission de la CEDEAO et l’UEMOA.

Spécifiquement appelée Coopération transfrontalière d’Initiatives Locales (CTIL), elle est un instrument de gestion et de régulation des relations de voisinage entre Etats en Afrique de l’Ouest.

Le Sénégal partage une frontière commune avec cinq (5) Etats de l’Afrique de l’Ouest : la Gambie, la Guinée Bissau, la République de Guinée, le Mali et la Mauritanie.

Depuis 2000, des acteurs étatiques et non étatiques, des institutions d’appui au développement ont développé d’importantes actions de plaidoyer pour une institutionnalisation de la Coopération transfrontalière. C’est en reconnaissance de cet intérêt des communautés de base pour la CTIL, qu’en 2004, la Commission de la CEDEAO l’a introduite dans son agenda politique et comme instrument de stratégie.

Le Programme d’Initiatives transfrontalières (PIT), adopté lors d’un atelier, à Abuja, du 27 au 29 octobre 2004, en collaboration avec le Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest est le programme de la CEDEAO pour mettre la Coopération transfrontalière au cœur du processus d’intégration régionale.

La Coopération transfrontalière est perçue comme un levier pour : promouvoir et consolider la paix, la sécurité et la stabilité, assurer le développement social et économique et faciliter l’application effective des textes, lois et règlements communautaires ; renforcer et développer les rapports de bon voisinage entre collectivités ou autorités territoriales frontalières, relevant de deux ou plusieurs Etats membres, ainsi que la conclusion des accords et arrangements nécessaires à cette fin ; accélérer l’intégration régionale, désenclaver les zones frontalières et permettre d’atteindre rapidement le développement socio-économique des espaces transfrontaliers et des espaces communautaires.

Le 18 Janvier 2005 la réunion des Ministres des Affaires étrangères, à Accra (Ghana), adopte le Mémorandum sur le concept de « Pays frontière et l’intégration de proximité ». Cette adoption est suivie de la DECISION A/DEC.2/01/06 relative à l’adoption du Concept de “Pays-Frontière” et le Développement de la coopération transfrontalière dans la CEDEAO prise lors de la 29ième Session des Chefs d’Etat et de Gouvernement tenue à Niamey (Niger) le 12 janvier 2006. Ces actes forts marquent une reconnaissance politique de la Coopération transfrontalière d’initiatives locales au sein des politiques communautaires.

La mise en œuvre du PIT a démarré en 2005 par le lancement de deux projets pilotes : le premier à la frontière entre le Burkina Faso, le Mali et la Côte d’ Ivoire (Zone Sikasso, Korogho, Bobo Dioulasso -SKBo) et le second aux frontières entre la Gambie, la Guinée Bissau et le Sénégal (Sénégambie méridionale).

L’Atelier de lancement de l’opération pilote du PIT en Sénégambie méridionale tenu à Ziguinchor (Sénégal) en octobre 2005 avait permis de réunir les acteurs locaux porteurs d’initiatives locales, les représentants des Ministères, les responsables de l’administration locale déconcentrée, les services techniques, les élus locaux des trois pays, la CEDEAO, les professionnels des médias, et les organisations de la société civile. Cet atelier avait débouché sur l’identification de 19 propositions qui ont été intégrées dans un plan d’action formulé autour de trois axes thématiques : 1. Gestion des ressources naturelles 2. Développement économique et Libre Circulation des Personnes et des Biens 3. Promotion de la paix par le développement social et culturel.

En dépit des difficultés rencontrées dans la recherche de financements, les organisations de la société civile présentes à l’atelier de Ziguinchor ont entretenu la dynamique. L’appropriation de la coopération transfrontalière par les acteurs locaux est devenue une réalité en Sénégambie méridionale. Un début de formation d’un réseau de ces acteurs locaux est enclenché ; des structures fédératives se créent ; des plans d’action de ces structures sont élaborés, exécutés ou en cours d’exécution. Les radios communautaires se sont organisées en un réseau transfrontalier. En juin 2007, la CEDEAO a défini une nouvelle vision stratégique. Celle-ci devrait, à l’horizon 2020, aboutir à une « Afrique de l’Ouest sans frontières » et permettre le passage « d’une CEDEAO des Etats à une CEDEAO des Peuples ». La Coopération transfrontalière a un rôle central dans la matérialisation de cette vision.

Au niveau sous régional, une première rencontre des acteurs locaux a eu lieu à Abuja les 18, 19 et 20 mai 2009. Elle a porté sur « l’avancement dans la mise en place d’un cadre institutionnel et juridique de la Coopération transfrontalière, sur la stratégie et les mécanismes à mettre en place pour la mobilisation des ressources financières et le développement du partenariat entre Etats membres, CEDEAO, partenaires au développement, ONG et acteurs locaux. »

Cette première rencontre des acteurs de la Coopération transfrontalière en Afrique de l’ouest a été une étape décisive dans la mise en œuvre du PIT et a permis de constater les progrès importants réalisés par les acteurs locaux dans leurs différentes initiatives.

C’est dans cette lancée que les Premières Rencontres Nationales sur « le renforcement de la Coopération Transfrontalière dans les régions frontalières du Sénégal, de la Gambie et de la Guinée Bissau » se sont tenues à Dakar (Sénégal), à Bijilo (Gambie) et à Bissau (Guinée Bissau) entre le 25 février et le 5 mars 2010. Ces trois rencontres de deux jours chacune ont été organisées par les Etats du Sénégal, de la Gambie et de la Guinée Bissau en partenariat avec la Commission de la CEDEAO et avec l’appui technique de l’ONG Enda Prospectives Dialogues Politiques (Enda Diapol).

A l’issue de ces ateliers, il a été mis sur pied, dans chacun des pays : une structure d’ancrage institutionnel (un Ministère), des organes de fonctionnement (un organe de pilotage ; un organe de suivi au niveau de la région) ; une feuille de route et un plan national d’actions. Au Sénégal, la Direction de la Coopération Décentralisée est le point focal chargé de la Coopération transfrontalière.

Suite à ces rencontres nationales, il a été organisé, les 29 et 30 mars 2010, la Rencontre zonale de la CEDEAO sur la coopération transfrontalière sous le thème : “coopération transfrontalière en Sénégambie méridionale : collaboration entre les Etats voisins pour assurer la paix, la sécurité, la stabilité et le développement (Gambie, Guinée Bissau, Sénégal)”.

 
 
 

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