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Interview de Madame Laurie-Anne Lartigue, Chef de projet coopération décentralisée à la Mairie d’Aulnay-sous-Bois en France.

Témoignant une fois de plus des liens historiques existant entre le Sénégal et la France, les villes d’Aulnay-sous-Bois en France et de Rufisque au Sénégal signeront le 31 mai prochain un protocole de coopération qui vient consacrer une série de rencontres entre les représentants des deux villes.

Madame Laurie-Anne Lartigue, Chef de projet coopération décentralisée à la Mairie d’Aulnay-sous-Bois, nous explique le cadre et les perspectives de ce partenariat.

1/ Dans quel contexte intervient la signature de cette convention ? (historique du partenariat, visites/échanges entre les collectivités, etc)

Laurie-Anne Lartigue : Depuis la nouvelle mandature à Aulnay-sous-Bois en 2008, la Municipalité a mis en place un service de coopération décentralisée, porté par Monsieur Ahmed LAOUEDJ, Adjoint au Maire en charge de la Vie associative, de la coopération décentralisée et des relations internationales. La signature du protocole de coopération avec la ville de Rufisque intervient suite à plusieurs rencontres entre les élus, les associations et les entrepreneurs à Aulnay-sous-Bois et à Rufisque. La délégation d’Aulnay-sous-Bois sera donc accompagnée par les représentants d’associations respectivement sénégalaises et internationales, Eficas et Créo-dev, et par quelques entrepreneurs au cours de cette mission.

2/ Quels sont les domaines de coopération visés par la convention ?

L.A. L : Le protocole de coopération vise les domaines ci-aprés :

Participation et citoyenneté (soutien à la vie associative et à la participation des citoyens aux décisions)
Développement économique et local ;
Echanges culturels, éducatifs, sportifs, jeunes et de loisir ;
Appui institutionnel ;
Environnement ;
Assainissement ;
Santé ;
Actions sociales.

3/ Quelles sont les attentes/perspectives/à quels besoins répond ce partenariat ?

L.A. L : Il s’agit de faire perdurer et de développer des liens entre nos deux territoires : les rencontres entre les populations, les échanges d’expériences ; et de réaliser des projets communs dans les domaines évoqués.

4/ Plus largement, comment se porte la coopération entre les collectivités françaises et sénégalaises aujourd’hui ?

L.A. L : La multitude des coopérations entre les collectivités sénégalaises et françaises reflète et témoigne de la densité les liens d’amitié et de fraternité entre les deux peuples.

En guise d’illustration, le répertoire des coopérations sur le site de la Commission nationale pour la Coopération décentralisée (CNCD) et les multiples réunions du groupe-pays Sénégal à Cités-Unies France à Paris.